La Colonie de la Côte Francaise des Somalis, au mème titre que toules nos possessions d’outre-mer, va participer à l’Exposition natiotionale coloniale de Marseille devoir se confond ici avec son que, tout au début de son developpement economique, elle a besoin, plus qu’aucune autre, d’être mieux connue de la métropole même.

Après les cinq années de dures épreuves que. nous venons de subir, celle exposition vient à son heure. Elle doit constit uer en effet une preuve éc apr de la renaissance économiqueue de la France d’Europe et d’outre-mer.

En présence de la crise mondiale actuelle, sans précédent dans l’histoire, notre devoir est de novs unir, simplement, pour coopérer efticacement à cette manifestation de la vitalité francaise, de manière à assurer sa parfaite réussite.

Un pavs ne saurait se développer que sison cominerce, son industrie, son agriculture meme, ont une prospérité durable. En dehors de son role d’escale, Djibouti, par son admirable position, au débouché de Abyssinie, doit de venir non pas seulement le premier port, mais la grande cité de commerce de cetle partie du monde. C’est dire que notre constante alttention à tous doit se porter sur les exportations

et sur les importations. De ses fonctionnaires et agents, à quelque échelon de la hiérarchie qu’ils apparliennent, l’autorité locale souhaite se faire des ce ollaborateurs, et pour ce ‘la, elle fait appel à la raison el au patriotisme du personne.

Dans les renseignements, dans les travaux qui pourront être demandés en mon nom par le Commissaire de l’Exposilion, j’ai la conviction que chacun donnera le meilleur de lui-méme, En dehors de ces travaux, d’ailleurs, l’Pinitiative la plus large est Î: issée à tous, et l’administration locale : sera heureuse d’accueillir toutes suggestions intéressantes.

Le travail de préparalion de la Colonie à l’Exposition entre des maintenant dans sa période la plus active: aussi serai-je obligé à MM. les chefs d’administration et de service de vouloir bie n communiquer la présente circulaire au personnel placé sous leurs ordres, de leur demande aussi de faciliter et d’envourager de tout leur pouvoir la recherche la centrahsalion et la use au point de tous enseiguement ou études se rettachant a la grande manifestation projetée.

Si l’on songe que notre commerce général, parti de 1 mullions en 1901. a atteint 143 millions en 1918, 200 millions en 10949. et dépasse sûrement 300 millions en 4920, les plus belles espérances hous sont ouvertes, el l’on peut tout attendre du coup de volant de cette Exposition.

De tels résultats, surtout s ils aboutissent à une liaison étroite ef suivie avec le commerce métaétropolitain . scront notre récompense

votre et chacun aura le droit de se dire c’est pour la france et je suis heureux d’avoir participer a cette oeuvre