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Arrêté n° 144 créant une Ecole de Français à L’usage des Enfants indigènes.

Le Secrétaire Général des Colonies, Gouverneur de la Côte Française des Somalis et Dépendances, Chevalier de la Légion d’Honneur;

 

Vu l’ordonnance organique du 18 septembre 1844. rendue applicable à la Colonie par décret du 18 juin 1884;

 

Attendu que la mise en valeur de la Colonte ne consiste pas seulement à exploiter son terriloire, à créer des insdustries ou à faire du commerce, mais encore à faire des Indi gènes Thabilant, des hommes capables de comprendre que leur instruction élevera leur niveau moral et que le travail seul leur don nera le bien-étre dont ils ananquent absolument actuellement en leur metlant en main une profession :

Considérant que la formuie de l’enseignement français aux indigènes demande à dtre fixée avec prudence qu’elle ne peut d’ailleurs être générale, mais bien composée de solutions partielles devant elles-mêmes étre modiices avec le temps :

 

Considérantque donner à tous les indigènes de la Côte des Somalis un enseignement profitable de la langue francaise n’est pas possible de longtemps, mais que la mentalité et l’élat social des indigènes ne seront pas modifiés, si tant est qu’ils se modilient, si l’on n’agit pas selon les circonstances ;

Altendu qu’il importe toutefois de tenter un essai en entrevovant d’ailleurs qu’une selection s’hnposera dans la suite :

 

Considérant que les Agents Indigènes employés dans les divers services de lAdministration se rendraient plus utiles s’ils possédaient quelques éléments de la langue francaise :

 

Considérant que le recrutement de bons interprètes devient de plus en plus difficile :

Attendu d’autre part que les élèves dirigés par un maitre indigène formeront deux pépinières de serviteurs utiles à la Colonie, utiles à la France, utiles à eux-mêmes, en étant dirigésles uns sur des écoles professionnel les.

doût on peut dès aujourd’hui entrevoir la création. ce qui dotera la Colonie d’artisans dontelleestaujourd’huidépourvue:lesautres, chez lesquels on aura découvert des qualités plus vives, contiés à un professeur francais pourront devenir pour l’Adiministration des auxiliaires utiles :

Le Conseil d’Adininistration entendu dans sa séance du 25 mai 1906 :

ARRÊTE

Art. 1er, — Il est créé à Djibouti une école indigène destinée à propager et à enseigner la langue française.

 

Celle école sera installée provisoirement dans le bäliment occupé antérieurement par le Service des Affaires Indigènes et la Salle des Ventes,

 

Art, 2, Le nommé Hussen Mohamed,Arabe, est désigné pour remplir les fonctions d’instituteur indigène, à compter de l’ouver ture de la dite école à la solde mensuelle de 40 francs, imputables au Chapitres, Article 2 du budget.

 

Art. 3. — L’école indigène est placée sous la surveillance de M, le Chargé du Service des Affaires Indigènes,

 

Art.4. — Tous les trois mois une Commis sion qui sera désignée ullérieurement fera subir aux élèves un examen,tes uns pourront etre versés dans l’une des écoles manuelles d’apprentissage, qui seront créées à cet effet les autres, ceux qui se seront fail remarquer par leur intelligence et leur travail, pourront étre admis à suivre de nouveaux cours où une instruction primaire leur sera donnée Ces cours seront pratiqués par un professeur Européen ou un fonctionnait cet effet.

 

Art. 5.— Il est institué un cours d’adultes obligatoire pour tous les indigènes au Service de l’ Administration et dont la connaissance du francais sera jugée insuffisante.

 

Art. 6. — Un règlement spécial sera publié ullerieurement.

 

Art. 7 — L’ouverture de l’école indigène de francais est fixée au 27 mai courant.

 

Art. 8. —Le présent arrété, qui sera publié au Journal Officiel de la Colonie, sera enregsistré et communiqué partout où besoin sera.

 

Art. 9. — Le Secrélaire Général et le Chef du Service des Affaires Indigènes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de lexécution du présent arrété,

 

 

PAUL PATTE.

Par le Gouverneur,

Le Secretaire Genéral p,i,:

A. VENNAT.

Par le Gouverneur,

Le Chef du Service des Travaux Publics p. i.

LASSAIGNE,